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Construite sur l’éperon rocheux d’un coteau, la bastide domine la vallée de l’Orbe. En raison de sa position géographique et stratégique, Géraud V, comte d’Armagnac, la baptisa « Montagne fortifiée » ou Monfort.

Harcelé par Philippe le Hardi, le comte d’Armagnac choisit de s’installer en ce lieu pour assurer la liaison entre Fleurance et Mauvezin. Lors de sa fondation vers 1275, de puissantes murailles de neuf mètres de haut et de quatre à huit mètres de large à la base des larges douves remplies d’eau, furent construites en appui sur un roc abrupt.

Monfort reçut une charte qui précisait sa situation politique et administrative. A cette époque de féodalité, elle s’était établie comme une petite république quasiment indépendante, elle devait payer au comte qu’une somme symbolique de deux sols par an et par habitant pour tout impôt. En échange de quoi elle était astreinte en cas de guerre.

Ne possédant aucun champ cultivable en dehors de ses murs, à l’intérieur de ceux-ci, il y avait de grands jardins potagers. Les habitants devinrent marchands ou artisans et seuls bénéficiaires de leurs gains ils s’enrichirent rapidement.

Au cours de son histoire, Monfort subit trois sièges. En 1371, par Duguesclin, commandant les armées du roi. En 1580, par le maréchal Goustaud Biron, envoyé par Henri III suivi en 1585 par Henri de Navarre et les Huguenots.

Aujourd’hui Monfort présente l’aspect curieux d’une ville médiévale avec ses murs à colombage troués d’ogives et ses habitations Renaissance. L’église du XIVe siècle, près de la place centrale et de la halle, comporte un haut clocher octogonal et une très belle nef. Ses orgues sont remarquables par leur ampleur et leur tonalité.

Des remparts, quelques éléments sont encore debout et une promenade a été aménagée sur l’emplacement des douves.